Crypto-monnaies, blockchain et NFT : dangers ou opportunités pour les investisseurs ?

BtoB Crédit Finance Immobilier

Bitcoin, Ethereum, Solana… Si ces noms ne vous sont pas inconnus, c’est très certainement parce que vous avez déjà eu affaire au concept de crypto-monnaie, que l’AMF définit comme suit : « des actifs numériques virtuels qui reposent sur la technologie de la blockchain à travers un registre décentralisé et un protocole informatique crypté. »

Rappel – Qu’est ce que la crypto-monnaie ?

La crypto-monnaie est indissociable de la blockchain, une révolution technologique qui permet de partager des données de manière totalement sécurisée et anonyme. Lorsqu’on applique cette technologie aux transactions monétaires, elle permet de supprimer les intermédiaires puisque la monnaie n’est plus gérée par des états ou des banques, mais régulée par ladite blockchain.

Comment

On compare souvent la blockchain à un registre qui recense l’ensemble des transactions effectuées et qui les rend publiquement disponibles. Chaque utilisateur a ainsi accès à ce registre et peut prendre connaissance des interactions effectuées, sans pour autant savoir qui a procédé aux transactions puisque ces données sont cryptées. Le système est fait de manière à ce qu’aucune fausse opération ne puisse être réalisée : la blockchain peut par exemple certifier qu’un utilisateur est détenteur de Bitcoins – et valider l’opération – puisqu’il est possible de consulter l’ensemble des transactions de Bitcoins réalisées depuis sa création.

Quel rapport avec les crypto-monnaies ?

Chaque crypto-monnaie possède ainsi sa propre blockchain, c’est-à-dire son propre registre décentralisé. Pour matérialiser cette monnaie et donc pouvoir effectuer des transactions sur la blockchain, on utilise des tokens ou des jetons. Ces derniers peuvent être fongibles ou non-fongibles, c’est-à-dire interchangeables ou non-interchangeables : dans le deuxième cas, on parlera alors de non-fongible tokens ou NFT.

Quelle différence entre fongible et non-fongible ?

Un billet de 10 euros ou un kilo de pommes de terre sont fongibles puisqu’ils peuvent être remplacés, échangés par un autre billet de 10 euros ou un autre kilo de pommes de terre qui sont de même valeur. Une œuvre d’art ou un ticket de concert sont en revanche non-fongibles, puisqu’ils sont uniques et ne peuvent pas être remplacés ou divisés. On dit alors que les NFT, ou jetons non-fongibles, servent de certificats d’authenticité numériques puisqu’ils permettent à leurs détenteurs de justifier de la propriété d’un bien non-fongible.

Crypto-monnaie & NFT : quels usages et opportunités à saisir ?

Si on entend autant parler des crypto-monnaies et de ces fameux NFT, c’est parce que leur champ d’application est quasi infini et qu’ils permettent de s’affranchir de bon nombre d’intermédiaires, mais aussi de bien des contraintes puisque la blockchain offre un système d’autant plus sécurisé. Voici quelques exemples des changements que pourraient engendrer l’utilisation des NFT et de la blockchain au sein de notre société.

  1. Pour les salons, concerts et autres événements sportifs : les billetteries sous forme de NFT permettent de suivre les ventes de manière plus efficace et d’éviter la vente de faux billets.
  2. Dans l’industrie du vin, le détenteur d’un NFT peut choisir de recevoir la bouteille associée à son titre de propriété directement à son domicile ou bien de venir la récupérer plus tard, après que la bouteille a vieilli au sein du domaine.
  3. Les NFT permettent de lutter contre l’exploitation des données personnelles ou l’usurpation d’identité. Puisque n’importe quel document peut être tokénisé sous forme de NFT et que le transfert de données est totalement sécurisé par la blockchain, les documents d’identité sont mieux protégés.
  4. Dans les secteurs logistiques et supply chain, les NFT offrent un gain de temps important mais garantissent surtout l’authenticité des biens et préviennent les contrefaçons par la vérification des origines.
  5. Les technologies brevetées sont protégées sur la blockchain. Toute nouvelle information sur le transfert ou l’utilisation d’un brevet est inscrite sur la blockchain, ce qui rend la mise en place des droits juridiques relatifs à la propriété d’une technologie rapide, transparente et accessible à tous.
  6. L’industrie musicale est également impactée puisque les artistes peuvent tokeniser leurs chansons et leurs albums. Les NFT donnent ainsi accès à des royalties ce qui révolutionne considérablement la manière dont est distribuée la musique.
  7. La propriété d’une parcelle dans un monde virtuel à des fins publicitaires. Certaines grandes marques comme Gucci ont déjà acheté des parcelles dans le Metaverse. La propriété d’une parcelle virtuelle permet aussi l’organisation d’événements digitaux comme des conférences ou des concerts.

Ce ne sont que quelques exemples parmi les milliers d’utilisations que promettent d’offrir ces nouvelles technologies. Aussi, si on peut vite cerner leur potentiel, nombreux sont les experts qui ont également discerné quelques failles majeures…

Crypto-monnaies & NFT : quelles sont les limites ?

Le Haut Conseil pour la stabilité financière (HCSF), institution gouvernementale rattachée au ministère de l’Économie et des Finances, a publié son rapport annuel et consacre une grande partie à ces actifs d‘un nouveau genre. En effet, plusieurs économistes mettent en lumière quelques risques majeurs et invitent à la prudence à l’égard de l’utilisation des crypto-monnaies.

Risque n°1 : la volatilité des marchés

Les crypto-monnaies telles que le Bitcoin ou l’Ethereum ne sont endossées à aucun actif réel comme le dollar par exemple. Contrairement aux stablecoins, la valeur des Bitcoins n’est définie que par le jeu de l’offre et de la demande des investisseurs, ce qui rend ces monnaies très volatiles et donc très incertaines.

Risque n°2 : l’absence d’audit et de contrôle

Si des crypto-actifs sont endossés à des actifs réels comme le stablecoin Tether, l’HCSF a des doutes sur la qualité des réserves financières de la société… Autrement dit, il n’est pas garanti de pouvoir retirer la totalité de ses Tether en euros par exemple. De plus, investir dans les crypto-monnaies demande d’avoir des connaissances accrues en matière d’économie. Si les non-experts ne sont pas toujours en mesure d’en comprendre tous les enjeux et sont parfois victimes de publicités mensongères, les mécanismes destinés à limiter les manipulations du marché et donc à les protéger restent toutefois très limités.

Risque n°3 : les risques opérationnels et techniques

Les technologies associées à la blockchain ne sont pas nécessairement mûres. Ainsi, les erreurs de codes ou de protocoles peuvent engendrer des risques de cyberattaques ou de piratages, et donc des pertes de données ou de capitaux pour les investisseurs. De plus, l’anonymat rendu possible par la blockchain peut entraîner des risques de comportements répréhensibles, comme l’utilisation de fonds illicites.

Risque n°4 : les risques environnementaux

Le traitement des données par la blockchain demande une grande puissance de calcul et implique de fortes dépenses énergétiques. Le minage, procédé qui consiste à veiller au bon fonctionnement de la blockchain en échange d’une rémunération en crypto-actifs, a notamment donné naissance à des fermes entières de minage, extrêmement gourmandes en énergie et très polluantes.

Tous ces risques, exacerbés par l’immaturité du marché et la complexité des applications, ont amené le HCSF à proposer des solutions alternatives, comme par exemple la création d’une monnaie numérique de banque centrale (MNBC), officielle et étatisée.

Sources : blockchainfrance.net – economie.gouv.fr – coinhouse.com – lefigaro.fr – HugoDécrypte (2017) Le Bitcoin, c’est quoi ? Comment en obtenir ? ! Explication – feel-mining.com – ibm.com
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Hausse du taux de l’usure : une bouffée d’oxygène de courte durée ?

BtoB Crédit

Depuis le 1er octobre, les banques sont autorisées à prêter de l’argent à un taux bien plus élevé qu’au trimestre précédent. Une bonne nouvelle pour les emprunteurs puisque le TAEG est passé de 2,60% à plus de 3%. Cependant, les taux d’intérêts pratiqués par de nombreux établissements bancaires risquent de mettre rapidement un terme à cette accalmie.

Le taux d’usure : quelques rappels

Le taux d’usure représente le taux annuel effectif global, aussi appelé « TAEG » ou « seuil de l’usure » et représente le taux maximal qu’un établissement est autorisé à prêter à un particulier. Pour le calculer, la banque doit inclure différents frais comme les frais de dossier, le coût de l’assurance obligatoire, les frais de garantie mais aussi tous les frais imposés lors de l’accord du prêt. La fixation de ce taux varie également selon le type de prêt effectué, le montant, la durée de l’emprunt et permet ainsi de protéger l’emprunteur.

Une nouvelle donne pour les emprunteurs

Effective du 1er octobre au 31 décembre 2022, cette augmentation pourrait permettre de débloquer bon nombre de personnes, notamment celles qui ont déjà vu leur demande de crédit refusée. Et pour cause, avec des hausses comprises entre 0,43 et 0,48 point comparé à juillet 2022, les emprunteurs peuvent désormais espérer obtenir un crédit immobilier à 3,05% pour un emprunt de plus de 20 ans et 3,3% pour ceux de moins de 20 ans.


Auparavant, les taux d’usure ne dépassaient pas les 2,60%, aujourd’hui cette hausse offre une fenêtre de tir intéressante pour tous ceux qui souhaitent faire un emprunt. Une bonne nouvelle pour bon nombre de Français, notamment lorsque l’on sait qu’en juillet dernier 45% des demandes de crédits ont été refusées pour dépassement du taux d’usure.


Les professionnels du secteur appellent donc tous ceux qui le peuvent à en profiter rapidement : « La décision de la Banque de France va créer un appel d’air durant quelques semaines. Nous recommandons effectivement aux emprunteurs de retenter leur chance pour essayer d’en bénéficier » conseil Pierre Chapon, cofondateur de Pretto.fr.

Une accalmie vite écourtée ?

C’est en tout cas ce que rapporte Sandrine Allonier, porte-parole du réseau de courtiers Vousfinancer.com dans un récent communiqué de presse : « Comme on pouvait s’y attendre, en octobre, dans le sillage de la remontée des taux d’usure de 0,48 point sur les durées de 20 ans et plus, les banques ont augmenté significativement leurs taux de crédit, jusqu’à 0,40 point même pour l’une d’entre elles !« . Les taux moyens accordés sont actuellement dans une phase ascendante avec 1,7% sur 15 ans (contre 0,84% en octobre 2021), 1,9% sur 20 ans (contre 0,98%) et 2,10% sur 25 ans (contre 1,14%) et ne sont pas prêt de redescendre.

Les courtiers appellent à l’action

Pour les professionnels du courtage, il faut agir vite, car bien que le taux d’usure ait augmenté, la hausse significative des taux des crédits pratiqués par les banques risque de mettre rapidement un terme au projet d’acquisition immobilière de beaucoup de Français. C’est ce que redoute d’ores et déjà Olivier Lendrevie, président de CAFPI : « Il nous semble par conséquent inévitable que les taux de crédit pratiqués par les banques poursuivent leur marche haussière, ce qui pourrait de nouveau causer des situations de refus de prêt pour dépassement du taux d’usure à horizon de quelques semaines ».

Ce qui est sûr, c’est qu’au vu du contexte actuel, les emprunteurs sont vivement encouragés à faire appel à un courtier afin d’obtenir des taux intéressants et d’acter rapidement leur dossier de financement. 

Sources : lesechos.fr – immobilier.lefigaro.fr – journaldelagence.com – economie.gouv.fr – actu.fr – lesfurets.com- linxea.com

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Correction des taux d’usures : un accès au crédit facilité

BtoB Immobilier

La correction des taux d’usure par la Banque de France depuis le 1er juillet 2022, permet au marché immobilier de respirer. Une bonne nouvelle qui devrait permettre à plus de ménages d’accéder au prêt immobilier.

À quoi correspondent les taux d’usure ?

Définis tous les trimestres par la Banque de France, les taux d’usure correspondent à des plafonds à ne pas dépasser par les établissements prêteurs. Ils protègent les emprunteurs de certaines conditions de prêts abusives, tout en tenant compte de l’ensemble des frais liés au crédit dans la méthode de calcul. Celle-ci se base sur les taux moyens augmentés d’un tiers, constatés sur les 3 derniers mois.

Au 1er juillet, ces taux d’usures ont ainsi été réajustés par la Banque de France. Ils sont relevés de « 15 à 20 points de base »*, en fonction de la durée du prêt immobilier :

  • Pour les crédits entre 10 et 20 ans : il passe de 2,43 % à 2,58 %
  • Pour un emprunt sur 20 ans : de 2,40 % à 2,55 %

Ils suivent ainsi l’augmentation des taux d’intérêt moyens, qui s’élevaient à 1,38 % en mai 2022**, contre 1,06 % en décembre 2021.

Les acteurs du secteur divisés

Si la nouvelle offre une bouffée d’air frais au marché, les établissements bancaires et les courtiers souhaitent que ce plafond soit porté à 3%. Ils en ont d’ailleurs effectué la demande auprès du ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Selon eux, les taux d’usures actuels ne faciliteraient pas l’accès des ménages au crédit immobilier. Un constat partagé par la Fédération bancaire française (FBF), qui juge ces taux insuffisants. À contrario, l’Union fédérale des consommateurs (UFC que choisir), affirme ne pas avoir eu de remontée quant à des refus de crédit en lien avec les taux d’usures***.

De son coté, la Banque de France estime que la production des prêts n’est pas impactée, progressant même « de plus de 6,5 % en rythme annuel »*. La nouvelle reste en tout cas positive pour l’ensemble du marché.

Source : 

*Annonce de la Banque de France auprès du site leparisien.fr

**Observatoire Crédit Logement / CSA

***Propos de Matthieu Robin chargé de mission à UFC – que choisir, rapportés par leparisien.fr

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L’encadrement des loyers bientôt appliqué à Montpellier

BtoB Immobilier

Après Lille, Paris et Lyon plus récemment, c’est au tour de Montpellier d’encadrer ses loyers, au 1er juillet 2022. Une mesure décidée suite à la crise du logement constatée dans la métropole, avec une signature entérinée par le préfet le 24 mai 2022.

Limiter la hausse des loyers

L’objectif de la mesure est de limiter la hausse des loyers à Montpellier. La ville est en effet soumise à une forte tension locative, où la demande pour se loger est bien supérieure à l’offre en logements proposée. Une situation qui génère ainsi des abus au niveau des loyers.

 

C’est dans cette optique que la régulation des loyers de la ville intervient. Avec le dispositif, un loyer de référence est établi pour chaque secteur et les mensualités proposées pour un locataire ne doivent alors pas excéder 20 % de ce loyer de référence. Ce plafonnement dépend aussi des caractéristiques du logement à savoir :

  • Le nombre de pièces
  • Le caractère de la location : vide ou meublé
  • L’année de construction du bâtiment
  • Le secteur dans lequel il se retrouve

Quels sont les logements concernés ?

Au même titre que dans les autres agglomérations ou le dispositif est en vigueur, une large majorité des locations classiques sont concernées par la mesure. Les locations vides et meublées, à usage de résidence principale ou mixte (professionnel), ainsi que le bail mobilité sont ainsi concernés par le futur encadrement des loyers montpelliérain.

Bon à savoir : le plafonnement concerne le montant des loyers hors charges.

Les cas qui peuvent échapper au dispositif

À contrario, les logements situés dans des résidences de services gérées par un bailleur commercial (ex : résidences étudiantes, de tourisme, séniors…), ainsi que ceux remis en location après 18 mois de vacance locative, ne sont pas concernés par le dispositif.

 

Si le logement subit des travaux de réhabilitation visant à améliorer son confort, une réévaluation du loyer pourra par ailleurs être proposée par le propriétaire. Le montant des rénovations engagées devra alors représenter 1 an de loyer pour les baux renouvelés et 6 mois pour une mise en location nouvelle.

 

Enfin, les bailleurs des logements qui justifient de caractéristiques exceptionnelles (ex : qualité de la vue, de l’emplacement etc.), ou qui estiment que le loyer proposé à leur ancien locataire était sous-évalué, peuvent demander un complément de loyer ou obtenir une dérogation, pour le second cas de figure.

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Gestion locative : coût et avantages

BtoB Gestion Immobilier

Lors de la mise en location d’un logement, il est possible de dédier la gestion locative à des professionnels de l’immobilier. Ces derniers proposent ainsi un service de gestion locative, avec un coût qu’il faut prendre en compte.

 

Alors, quels sont les avantages d’un service de gestion locative et quel est son coût pour l’investisseur ?

 

Explications.

Les avantages de la gestion locative

Un service de gestion locative offre de nombreuses prestations :

  • Mise en relation avec le locataire
  • Rédaction du contrat de location
  • Réalisation des états des lieux d’entrée et de sortie
  • Suivi de l’encaissement du loyer et des petits travaux

Toutes ces démarches réalisées en faveur du propriétaire lui offrent ainsi une tranquillité d’esprit. Grâce au gestionnaire, vous vous évitez le déplacement pour la visite du bien et n’avez pas non plus besoin de vous informer pour la rédaction des différents documents (contrat de location, état des lieux, quittance de loyer…).

 

Si le locataire ne paie pas son loyer dans les délais, vous n’avez pas à vous souciez d’éventuelles relances, qui deviennent vite fastidieuses.

 

Enfin et pour une sérénité totale, il est aussi possible d’opter pour une Garantie Loyers Impayés (GLI). Cette dernière garanti en effet un encaissement systématique des loyers dus au propriétaire, contre un coût supplémentaire à intégrer aux frais de gestion locative.

Quel coût pour la gestion locative ?

De manière générale, ce coût est compris entre 5 % et 10 % du montant des loyers encaissés hors taxes. Celui-ci peut être définit librement par le prestataire mais dépend toutefois de plusieurs éléments, dont notamment :

  • Le type de bien à gérer
  • Les prestations choisies par le propriétaire

Si une Garantie Loyers Impayés est par exemple sélectionnée, celle-ci est équivalente en moyenne à 2,5 % du montant du loyer. Ce coût sera alors à prévoir en supplément de la tarification de base déjà appliquée par le professionnel.

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Immobilier : Racheter son crédit pour faire des économies

BtoB Crédit Immobilier

En cette période difficile de regain de l’inflation, nombreuses sont les personnes qui cherchent à faire quelques économies afin de se dégager du pouvoir d’achat. Bien que les taux d’intérêts des banques remontent, racheter son crédit pour en obtenir un nouveau peut s’avérer être une solution gagnante pour les emprunteurs. Dans quel cas est-il intéressant de faire un rachat de crédit ? Quels sont les avantages ? À quelles conditions ? Voici tout ce qu’il y a à savoir.

Lorsque l’on détient un crédit immobilier depuis 10 ans

Effectuer un rachat pour un crédit souscrit il y a 10 ans s’avère toujours intéressant malgré la hausse actuelle des taux d’intérêts. En effet, pour un crédit immobilier échelonné sur 25 ans en 2012, les taux étaient de 3,35 %. Aujourd’hui, si un emprunteur souhaite réaliser un rachat de crédit pour les 15 années restantes, le taux s’établit désormais à un peu plus d’1 %. Cette opération s’avère donc plus avantageuse que l’emprunt initial, elle permet ainsi de réaliser des économies sur le coût global du crédit immobilier et d’obtenir des mensualités réduites.

Lorsque l’on a plusieurs crédits en cours

Après avoir souscrit à différents crédits, qu’il s’agisse de crédits à la consommation, automobile ou immobilier, il est parfois difficile de s’y retrouver entre toutes ces mensualités. Faire un rachat global permet de regrouper tous les prêts en une seule échéance afin de simplifier la gestion des dépenses. Cette méthode offre également la possibilité d’augmenter sa capacité d’emprunt et d’obtenir un autre crédit où de concrétiser de nouveaux projets :

  • Acheter une voiture
  • Aider un proche
  • Réaliser des travaux
  • Financer un voyage

Par ailleurs, avec le regain actuel de l’inflation, l’aménagement de la dette est un véritable atout pour faire face à la baisse du pouvoir d’achat.

Lorsque le taux est plus avantageux

Avant d’effectuer une telle opération, il faut au préalable calculer le bénéfice que cela va vous rapporter. En effet, on estime qu’un rachat de crédit est rentable lorsque l’écart entre le taux du crédit en cours et le nouveau dépasse 1 %. Si tel est le cas, l’emprunteur aura alors 3 possibilités :

  • Garder la même mensualité avec des intérêts réduits, le crédit sera donc remboursé plus rapidement et coûtera moins cher
  • Garder son crédit sur la même durée et baisser ses mensualités afin d’alléger ses dépenses
  • Opter pour une stratégie qui combine les deux options précédentes

Rappel :

Un rachat de crédit prend du temps et nécessite de nombreuses procédures (solder le crédit en cours, changer de banque, fournir une large série de documents…). Cette opération n’est donc pas sans coûts : il faut tout d’abord s’acquitter des IRA* du crédit actuel ainsi que des frais consécutifs à la prise de la garantie financière relative au nouveau crédit et régler les frais de dossier à la banque ou au courtier en charge de l’opération. Cependant, tous ces frais peuvent être directement ajoutés au sein du nouveau crédit et n’ont donc pas besoin d’être avancés.

*indemnités de remboursement anticipé

Sources : https://www.lesfurets.com/rachat-de-credits/guide/pourquoi-faire-racheter-vos-credits-sur-15-ans%E2%80%AF#quels-sont-les-avantages-dun-rachat-de-credit-sur-180-mois%e2%80%af
https://www.lesechos.fr/patrimoine/immobilier/immobilier-faire-des-economies-en-rachetant-son-credit-1401237#xtor=RSS-2226

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Immobilier : la pierre, une valeur refuge pour les français

BtoB Immobilier

Bien que le contexte actuel apparaisse relativement instable, les français ne comptent pas mettre en pause leur projet immobilier. En effet, contre toute attente, ni la crise sanitaire, ni la guerre en Ukraine, ni l’inflation, ni même les élections présidentielles ne semblent dérouter les futurs acquéreurs qui s’accrochent encore et toujours à la pierre. C’est ce que révèle une enquête conduite en mars dernier* par l’Observatoire du moral immobilier SeLoger en collaboration avec OpinionWay.

*étude réalisée du 22 février au 9 mars 2022 auprès de 1850 futurs acheteurs

Des Français impassibles face aux événements actuels

Habituellement, la période électorale pousse les acheteurs à interrompre leur projet immobilier le temps d’y voir un peu plus clair. Pourtant, cette année bien spéciale à tout l’air d’échapper à la règle ! Effectivement, selon l’étude, 89 % des acheteurs pensent que l’élection présidentielle n’aura aucun impact sur leur projet.

Cependant, les Français ne sont pas sans attentes et espèrent beaucoup du prochain gouvernement :

  • 83 % estiment qu’une réduction sur la fiscalité des logements devrait être envisagée
  • 76 % demandent un accès facilité au crédit
  • 62 % espèrent une augmentation de l’offre immobilière
  • 64 % pensent que le gouvernement doit faire baisser les coûts de construction

Des budgets logement conséquents pour des acquéreurs confiants

En novembre 2021, 55 % des personnes interrogées anticipaient une dégradation de leur niveau de vie contre 66 % lors de cette dernière étude. Ce chiffre est le plus haut jamais recensé depuis le début de la crise sanitaire. Malgré cela, le budget que les sondés souhaitent consacrer à leur projet immobilier ne semble pas être impacté et reste plutôt stable. En effet, aucun changement majeur n’a été observé depuis un an, mis à part une légère hausse par rapport à février 2021 où 32 % des futurs acheteurs déclaraient consacrer 300 000 € à leur projet, contre 39 % en avril 2022.


Bien que près de 79 % des personnes interrogées pensent que les taux d’intérêts vont gripper dans les six prochains mois, ils restent néanmoins relativement confiants au sujet de leur projet. De ce fait, il semblerait que seulement 32 % d’entre eux soient inquiets à propos de l’obtention de leur crédit immobilier.


Afin d’augmenter leurs chances d’obtenir un prêt immobilier aux meilleures conditions, 55 % des futurs acquéreurs prévoient d’utiliser leur épargne de façon à se constituer un apport supérieur à 10 % du montant du prêt, soit 4 points de plus qu’en novembre 2021. Ces chiffres montrent donc qu’en dépit des nombreuses incertitudes liées au contexte actuel, l’immobilier reste une valeur sûre dans laquelle les français continuent d’investir.

 

Article source : https://www.journaldelagence.com/1209739-limmobilier-plus-que-jamais-une-valeur-refuge-pour-les-francais

Source principale : https://edito.seloger.com/actualites/presidentielle-2022/devenir-proprietaire-plus-jamais-un-rempart-contre-l-incertitude

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Inflation : l’immobilier comme véritable rempart

BtoB Immobilier

Avec une inflation glissante à 4,8 % en avril 2022*, les stratégies de placements des français occupent plus que jamais un rôle crucial. Avec ce contexte, l’immobilier fait office de véritable rempart contre la hausse du coût de la vie, contrairement au livret A qui se positionne davantage en tant qu’épargne de précaution.

Les limites du livret A

Si le livret A est si populaire, c’est en grande partie grâce à son accessibilité. En effet, de nombreux Français disposent d’un Livret A (ou LDDS) en parallèle de leur compte courant classique. Simple d’utilisation, il facilite la constitution d’une épargne de précaution grâce aux virements instantanés proposés par les établissements bancaires. En revanche, les livrets ne constituent pas la meilleure approche pour placer son argent. Avec des taux de rendement à 1% depuis février 2022, ils limitent les perspectives de rendement sur le long terme.

 

D’autant plus que le Gouvernement a refusé de se positionner en faveur d’une revalorisation de son rendement au 1er mai 2022. La raison est simple : l’état ne souhaite pas valoriser ces livrets, préférant inciter les ménages à consommer, notamment après 2 années de ralentissement de l’économie. Pour valoriser son épargne dans un contexte inflationniste, d’autres stratégies patrimoniales telles que l’investissement immobilier se révèlent plus pertinentes.

L’immobilier en rempart contre l’inflation

C’est ainsi que l’investissement immobilier fait office de valeur refuge et permet de se mettre à l’abri des tendances inflationnistes.

 

Par exemple, le statut LMNP ainsi que le dispositif Pinel contiennent l’Indice de Référence des Loyers (IRL). Ce dernier, calculé par l’Insee sur la base des prix à la consommation, permet aux bailleurs de rehausser le montant des loyers qu’ils proposent, proportionnellement au contexte inflationniste en vigueur.

 

Autre argument à prendre en compte : les prix de l’immobilier continueront d’augmenter dans les années à avenir, parallèlement à l’augmentation du coût de la vie. Un investissement immobilier réalisé aujourd’hui peut ainsi être valorisé sur le long terme.

 

Enfin, l’inflation attirera toujours la demande. En effet, la hausse des salaires et revenus globaux des français les inciteront toujours à vouloir placer leur argent dans cet investissement pérenne que représente l’immobilier. De bon augure dans la perspective d’une revente potentielle d’un bien immobilier.

 

Source :

*insee.fr/fr/statistiques

 

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Lois Denormandie et Censi-Bouvard : les réductions d’impôts prolongées

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Bonne nouvelle pour les personnes ayant investi en loi Denormandie ou via le dispositif Censi-Bouvard.

 

 

Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2022, 2 amendements qui concernent ces 2 mécanismes de défiscalisation ont été adoptés par la Commission des Finances. Ils seront par la suite débattus au cours d’une séance publique qui se tiendra à l’Assemblée Nationale. L’objectif de ce vote est de donner davantage de visibilité aux investisseurs sur le long terme mais aussi se donner le temps d’une évaluation plus poussée des mécanismes en place.

En effet, le contexte de pandémie a sensiblement perturbé la bonne tenue de certains dispositifs de défiscalisation. Pour les biens éligibles en loi Denormandie, les délais de réalisation des travaux ont pu être perturbés. En parallèle, les biens éligibles en Censi-Bouvard et situés en résidence de services ont connu des baisses du taux de fréquentation de leurs établissements.

 

Face à cette situation, les amendements votés doivent permettre la prolongation de ces 2 dispositifs de défiscalisation et des avantages qu’ils proposent.

Retour sur les contenus des 2 lois et la visibilité que pourrait offrir leur prorogation aux investisseurs.

Retour sur la loi Denormandie

Calquée sur les mêmes modalités que le dispositif Pinel dans le neuf, la loi Denormandie s’adresse aux personnes qui se portent acheteuses d’un logement à rénover, dans certaines villes éligibles du territoire.

 

Concrètement, ces zones correspondent à près de 222 communes, qui ont toutes le point commun de faire partie du programme « Action Cœur de ville ». En parallèle, d’autres villes qui ont signé une opération de revitalisation du territoire (ORT) sont également éligibles à la loi Denormandie. À cet effet, le service public propose un simulateur permettant de définir l’éligibilité d’une ville au dispositif. Retrouvez-le en cliquant ici.

 

Ensuite, les rénovations réalisées sur les biens éligibles en Denormandie doivent respecter certaines modalités précises. En effet, les travaux de réhabilitation entrepris dans le cadre du dispositif doivent donner lieu à une amélioration de la performance énergétique du logement. De plus, le coût de ces rénovations doit représenter au minimum 25% du coût total de l’investissement.

 

Une fois le bien réhabilité, celui-ci doit être proposé à la location et respecter des plafonds de ressources et loyers pour le locataire. Comme pour le Pinel, le montant des avantages fiscaux délivrés est directement lié à la durée locative.

  • 12 % de réductions d’impôts pour une location du bien sur 6 ans
  • 18 % de réductions d’impôts pour une location du bien sur 9 ans
  • 21 % de réductions d’impôts pour une location du bien sur 12 ans

Quel avenir pour la loi Denormandie ?

Le terme de la loi Denormandie était initialement fixé au 31 décembre 2022.

En revanche, le président de la République Emmanuel Macron a récemment laissé entendre que le dispositif pourrait s’étendre au-delà de cette échéance.

 

Avec le vote de l’amendement, on sait d’ores et déjà que la loi Denormandie va s’étendre jusqu’au 31 décembre 2023.

 

Pour quel avenir au-delà de cette période ? Nous ne le savons pas encore mais une chose est sure : le gouvernement compte sur la mesure pour réhabiliter le parc immobilier français.

Retour sur la loi Censi-Bouvard

Dans le cadre de l’amendement adopté par la commission des finances, le dispositif Censi-Bouvard est également concerné par la prorogation de la réduction d’impôt.

 

Ici, la défiscalisation est octroyée aux personnes qui investissent dans un logement situé dans une résidence de service. Ce type d’immeuble peut ainsi correspondre à des établissements accueillant des personnes âgées (Ehpad), des étudiants ou encore des résidences touristiques.

 

L’investissement en Censi Bouvard est orienté sur de la location meublée non professionnelle (LMNP) avec une gestion entièrement dédiée à un bailleur commercial.

Quel avenir pour le dispositif Censi-Bouvard ?

Ici encore, une date d’échéance était fixée pour le dispositif Censi-Bouvard. Ce dernier devait en effet s’achever au 31 décembre 2021. Dans ce cas précis, c’est la pandémie de covid-19 qui a motivé le report final du dispositif pour une année supplémentaire, soit jusqu’au 31 décembre 2022.

 

En effet, les résidences touristiques ont été durement touchées par la crise sanitaire et les résidences pour étudiants ont vu leur taux d’occupation diminuer avec la mise en place des cours à distance. La prolongation de la défiscalisation pour une année supplémentaire doit ainsi permettre d’affiner le bilan global du dispositif.

L’immobilier résidentiel a la côte en 2021

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En 2021, le marché de l’immobilier est toujours aussi dynamique, avec des chiffres records à bien des niveaux. 

Une solidité affirmée et des perspectives optimistes

La crise sanitaire semble bien loin pour le secteur de la pierre, si l’on en croit les résultats de la dernière étude menée par Knight Frank*. Alors qu’au premier semestre 2020, les ventes totales de logements frôlaient les 3 milliards d’euros, les ventes à la même période en 2021 se sont élevées à 4 milliards d’euros. Un record pour ce premier semestre qui n’avait jamais été observé depuis 2017.

À titre indicatif, les ventes de logements neufs ont bondi de 9 % en Île-de-France depuis le début de l’année 2021.

38 % des français prêts à investir en 2021

La bonne santé du secteur immobilier s’explique en grande partie par le contexte actuel.

Au début de l’année 2021, la Banque Centrale Européenne (BCE) assouplissait les conditions d’accès au crédit immobilier, avec un taux maximal d’endettement relevé à 35 %. Les établissements prêteurs disposaient également de plus de latitude pour octroyer davantage de crédits sur 25 ans. 

En parallèle, les taux d’intérêt des crédits immobiliers sont restés avantageux pour atteindre un niveau historiquement bas de 1,05 % au mois d’août 2021. Facilitées, les conditions d’accès aux crédits immobiliers ont ainsi généré 2,9 % d’emprunts supplémentaires.

Un taux d’endettement maximal rehaussé, de faibles taux d’intérêts, une durée d’emprunt élargie : autant de raisons qui expliquent pourquoi 38 % des français souhaitent investir dans l’immobilier en 2021**. 

Pour mener à bien tous vos projets d’acquisition, nos conseillers experts sont disponibles et prêts à vous accompagner.

Sources : 

*Étude Knight Frank, septembre 2021 

**Enquête Ipsos – Equinimo, janvier 2021 

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