Crédits immobiliers : nouvel ajustement des conditions d’octroi !

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L’information a été conjointement confirmée par Bercy et le Haut Conseil de Stabilité Financière ce mardi 15 juin 2021 : les conditions d’accès au crédit immobilier sont désormais soumises à un encadrement plus strict. En cas de défaillance des organismes prêteurs, des sanctions pourraient être délivrées dès cet été.

Un encadrement plus strict des dernières recommandations

Fin 2020, le Haut Conseil de Stabilité Financière déssérrait la vis concernant les conditions d’octroi des crédits immobiliers :

  • Le taux d’endettement maximal autorisĂ© passait alors de 33 Ă  35 %
  • La durĂ©e d’emprunt maximale passait de 25 Ă  27 ans pour certaines situations d’acquisition

En parallèle de ces assouplissements, les organismes prêteurs disposaient toujours d’un taux de dérogation possible à ces règles. Dans les faits, 20 % des dossiers emprunteurs pouvaient obtenir un crédit sans respecter ces conditions. Le fait est que les établissements ne respectaient pas systématiquement cette limite imposée par le HCSF.

C’est dans cette optique que le gendarme des établissements bancaires souhaite appliquer ces recommandations nouvelles sous la forme d’une « norme juridiquement contraignante ».

Bon à savoir : le taux d’endettement tient compte des coûts des garanties obligatoires pour le prêt.

Des banques plus strictes à l’avenir ?

Il est pour l’heure difficile de mesurer l’application réelle d’éventuelles sanctions pour les établissements transgresseurs. La Banque de France promet toutefois une mise en application de ces mesures pour l’été 2021.

 

Avec un marché immobilier dynamique cette année, la mesure vise avant tout à restreindre l’accès aux crédits aux dossiers en capacité de rembourser. À titre d’exemple, un investisseur qui dispose d’une situation professionnelle stable ne devrait pas rencontrer de difficultés pour investir…

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Quels écarts de loyers entre logements meublés et non meublés ?

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Généralement plus coûteux pour le locataire, le loyer moyen d’un logement meublé voit son écart de prix diminuer par rapport aux non meublés. La tendance s’est même dernièrement inversée dans certaines grandes villes françaises. En cause notamment, le contexte sanitaire actuel.

Meublé/Non meublé : une tendance qui s’inverse

Une étude récemment dévoilée par la plateforme « SeLoger » met en exergue une tendance nouvelle. L’écart moyen entre les loyers proposés sur des locations meublées et non meublées s’est réduit, voire même annulé dans certaines communes. Cet acteur du marché immobilier s’est en effet basé sur les annonces publiées sur sa plateforme au cours du mois d’avril 2021 et dresse un bilan inattendu. Au total, sur 40 villes de plus de 100.000 habitants analysées, 7 proposent en effet des loyers moyens supérieurs en location nue.

Dans quelles villes l’observe-t-on ?

L’inversement des prix s’observe à Nantes, Rennes, Brest, Montreuil, Argenteuil, Besançon et Amiens. L’un des plus gros écarts constaté se situe à Nantes avec une location meublée proposée à 663 € en moyenne, contre 712 € pour un logement loué nu. Cette différence conséquente en faveur du non meublé traduit surtout d’un statut-quo dans ces villes, comme à Amiens ou l’écart observé n’est que de 3 €.

Le meublé garde majoritairement la main

Cette nouvelle tendance ne s’observe pas partout et les loyers des logements meublés restent supérieurs pour bien d’autres grandes agglomérations françaises, comme à Lyon, Toulouse et Strasbourg. A titre d’exemple, un locataire paiera en moyenne 1.018 € pour un logement meublé à Lyon contre 865 € pour un non-meublé. 

Le contexte sanitaire en cause

Pour comprendre ce phénomène, il est aussi important de bien cerner le contexte. Piliers des locations meublées, les résidences de services comme les établissements touristiques par exemple ont vu la demande décroître en raison du contexte sanitaire et des restrictions gouvernementales. En parallèle, les marchés des locations meublées et non meublées longues durées ne se sont pas détendus. Cela a toutefois suffi à sensiblement déséquilibrer le marcher.

À noter que la situation devrait toutefois revenir progressivement à la normale, avec la saison estivale qui approche, suivie de la rentrée universitaire à 100 % en présentiel. De bon augure pour un investissement locatif dans un meublé, avec une remontée des prix des loyers à prévoir.