Le calendrier de la déclaration des revenus pour le mois d’avril jusqu’à début juin vient d’être communiqué par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP). Voici les dates clés à retenir selon votre département.

Quelles sont les dates limites ?

La campagne de déclaration des revenus 2024 débutera mi-avril, avec des dates limites spécifiques selon les départements.

  • Les départements 1 à 19 doivent déclarer avant le 23 mai
  • Ceux numérotés de 20 à 54, incluant la Corse, avant le 30 mai
  • Et les départements 55 à 95 ainsi que les DOM avant le 6 juin.

La déclaration papier avec le formulaire 2042 reste possible, pour une date limite fixée au 20 mai, indépendamment du département. Bien que la déclaration en ligne reste obligatoire du moment où le ménage dispose d’une connexion internet stable. Comme toujours, le cachet de la Poste fait foi.

Nouveau barème fiscal

Bercy a également dévoilé les nouveaux taux d’imposition par tranche fiscale pour calculer l’impôt 2024 sur la base des revenus de l’année 2023. Ce barème est revenu annuellement, se basant sur le rythme inflationniste soit + 4.8 % pour 2024.

  • Jusqu’à 11 294 € : 0 % (contre 10 777  € en 2023)
  • De 11 295 à 28 797 € : 11 % (de 10 778 à 27 478 € en 2023)
  • De 28 798 à 82 341 € : 30 % (de 27 479 à 78 570 € en 2023)
  • De 82 342 à 177 106 € : 41 % (de 78 571 à 168 994 € en 2023)
  • Plus de 177 106 € : 45 % (contre plus de 168 994 € en 2023)

Comme la première tranche fiscale est relevée à 11.294 €, contre 10.777 € l’an passé, la part des revenus non imposés est plus important. Il en est de même pour les autres tranches où votre impôt diminue si vous revenus n’ont pas augmenté.

 

Par exemple, si vous êtes un célibataire sans enfant dont le revenu annuel est de 28.000 €, vous paierez uniquement 256 € d’impôt contre 700 € en cas de non-revalorisation du barème sur l’inflation.

 

Dans le détail, la décote qui sert à modérer l’imposition des ménages à faibles revenus passe de 1.378 € à 1.444 € pour un couple et de 833 € à 873 € pour un célibataire. De plus, la réduction d’impôt en fonction du quotient familial bénéficie également d’une revalorisation en passant de 1.678 € en 2023 à 1.759 € pour 2024.

Source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F359

En accord avec les réglementations européennes PRIIPs (Packaged Retail Investment and Insurance-based Products) établies en 2018 sur la protection des investisseurs, le Document d’Informations Clés (DIC) a pour objectif de fournir à l’épargnant les informations essentielles sur un produit financier, sa nature et ses caractéristiques principales.

L’objectif derrière cette mesure est d’apporter à l’investisseur de la visibilité sur son placement, de simplifier sa compréhension et surtout, de l’avertir de son niveau de risque.


Anciennement appelé DICI (Document d’Informations Clés de l’Investisseur), sa délivrance est désormais obligatoire depuis le 1er janvier 2023 pour toute nouvelle souscription à un placement collectif.


Le document n’est pas publicitaire et doit être le plus compréhensible possible, il permet de comparer les différents produits financiers pour faire le choix d’un investissement éclairé.

Qui remet ce document ?

La délivrance du DIC est à la charge de l’intermédiaire financier. Sa remise est précontractuelle, gratuite et surtout obligatoire, qu’il s’agisse d’un placement de type SCPI, d’une assurance vie en unité de compte ou de tout autre investissement dit « packagé*».

 

Il peut être demandé sous format électronique ou papier auprès de votre conseiller. Le DIC est également disponible sur le site internet de votre banque ou société de gestion.

 

*Produit « packagé » : il s’agit des produits d’investissement fondés sur l’assurance, dont la valeur fluctue avec le temps (ex : SCPI, PER, fonds à formule, …). Ils ne sont pas achetés directement par l’investisseur. A contrario, pour les produits dits « non packagés », on retrouve des placements tels que le PEA (Plan d’Epargne en Action) ou encore les actions simples dans un compte titres.

De quoi est composé le DIC ?

Standardisé à l’échelle européenne, ce document se veut simple de lecture et de compréhension. Dans ces 3 pages A4, l’investisseur retrouvera les informations suivantes :

  • Les caractéristiques du produit : le nom, la date, la société, etc.
  • Les objectifs du placement
  • Les indicateurs de risque du placement, établis selon une échelle de 1 à 7, du risque le plus faible au plus élevé. Ce niveau est basé sur l’hypothèse que la durée de conservation recommandée du produit soit respectée.
Extrait du guide explicatif du Document d’Information Clé de l’AMF

 

L’indicateur se construit sur deux facteurs de risque :

  • Le risque de marché, c’est-à-dire la fluctuation de la valeur des titres du placement.

  • Le risque de crédit, dans l’éventualité où l’établissement de crédit ne puisse pas rembourser.

  • Le scénario de performance : pour 10 000 € investis, le scénario vous donne des hypothèses sur les potentiels de gains générés par votre placement sur 1 an, 5 ans, 10 ans, dans les différentes configurations de « tensions ».
Extrait du guide explicatif du Document d’Information Clé de l’AMF
  • Le coût de l’investissement : il s’agit d’une présentation de l’impact des coûts sur le rendement de votre placement pour différentes durées. Cet impact est exprimé en euros et en pourcentage du rendement annuel, il est basé sur un scénario de performance intermédiaire.

  • La composition des coûts, détaillée en plusieurs catégories : coûts directs, indirects, récurrents.

  • La durée de détention recommandée et les conditions liées au retrait anticipé de l’argent, comme par exemple les frais occasionnés.

  • Les coordonnées de l’intermédiaire financier en cas de réclamation : numéro de téléphone, adresse email, site internet etc.

 

Obligatoirement mis à jour au moins une fois par an, le DIC peut-être également modifié en cas de changements majeurs d’une des informations mentionnées ci-dessus.

 

Sources : AMF – LesEchos – Lafinancepourtous

L’immobilier locatif, souvent considéré comme placement privilégié des Français, demande un certain investissement pour assurer la bonne gestion du ou des biens acquis. Existe-t-il une méthode pour bénéficier des avantages de l’immobilier sans les tracas administratifs et opérationnels ? La réponse se trouve dans la Pierre-Papier, une approche d’investissement qui offre simplicité et rentabilité.

Qu’est-ce que la Pierre Papier ?

L’expression « Pierre-Papier » englobe un ensemble de solutions qui permettent d’investir dans l’immobilier sous forme de parts et donc de profiter des bénéfices de ce placement sans avoir à directement acquérir un bien.

En effet, la Pierre-Papier offre à un particulier la possibilité d’investir de l’argent aux côtés d’autres épargnants dans des véhicules d’investissement tels que les Sociétés Civiles de Participations Immobilières (SCPI) ou les Organismes de Placement Collectif Immobilier (OPCI). L’investisseur passe par l’intermédiaire d’une société de gestion qui utilise les fonds pour acquérir des biens immobiliers. Il détient alors un placement financier qui bénéficie de la performance d’un investissement immobilier.

5 conseils pour réussir son investissement Pierre-Papier dans une SCPI

Dans le cadre de cet article, nous allons nous pencher sur la SCPI, le dispositif Pierre Papier le plus répandu. En effet, investir dans une Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) peut être une solution particulièrement attractive notamment pour se décharger de la gestion des logements, mutualiser les risques avec d’autres investisseurs et profiter d’un seuil d’investissement initial abordable. 

1 : Bien définir la durée de son placement

La Pierre-Papier est un investissement à long terme, il est donc impératif de déterminer la durée minimale et le montant idéal pour garantir la rentabilité du placement. Il faut également garder en tête que les frais d’entrée, généralement situés entre 8 % et 12 % du montant des parts, correspondent à 2 ou 3 ans de rentabilité voire plus si l’on inclut les prélèvements fiscaux. Une période de détention de 8 à 10 ans est généralement recommandée pour optimiser ce type d’investissement.

2 : Choisir le bon type de placement en fonction de ses objectifs

Le choix du type de SCPI est déterminant et mérite une réflexion poussée sur les attentes de l’investisseur en matière de stabilité, de rentabilité, de disponibilités des fonds et de facilité de revente.    

SCPI de rendement, une source de revenus stables

Les SCPI de rendement se concentrent sur la gestion de portefeuilles commerciaux, notamment les bureaux, les commerces et les entrepôts. L’objectif principal de ces SCPI est de générer des revenus locatifs stables et réguliers, qui proviennent des loyers versés par les locataires et qui sont ensuite distribués sous forme de dividendes.

SCPI fiscale pour optimiser la fiscalité

Les SCPI fiscales investissent dans des biens immobiliers résidentiels et sont conçues pour que les investisseurs bénéficient d’importantes réductions d’impôts. Parmi les dispositifs fiscaux les plus courants, on trouve la SCPI Pinel ou la SCPI Malraux. Les investisseurs cumulent ainsi les avantages fiscaux liés aux dispositifs classiques et les bénéfices liés aux SCPI avec notamment, une diversification de leurs actifs et un confort de gestion.

La SCPI en démembrement temporaire pour multiplier le nombre de parts

Ce type de SCPI instaure l’achat de la nue-propriété des parts et donc de céder l’usufruit. Le prix est décoté en fonction de la durée du démembrement et permet ainsi d’investir dans un plus grand nombre de parts pour se constituer un capital plus important à terme. De plus, pendant toute la durée du démembrement, les recettes ne sont pas comprises dans l’assiette fiscale : les revenus ne sont pas imposés et l’investisseur est exempt de prélèvements sociaux.

La SCPI en assurance-vie, un accès simplifié aux liquidités

Particulièrement apprécié par les investisseurs, domicilier ses parts de SCPI dans un contrat d’assurance-vie permet de profiter d’une fiscalité avantageuse et d’accéder à des liquidités en cas de besoin. Les parts, constituées en unités de compte, peuvent donc être intégrées au contrat et les recettes issues des loyers profitent ainsi de la fiscalité liée à l’assurance-vie, très avantageuse notamment après 8 ans.

3 : Prendre connaissance des modalités de revente

L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) stipule qu’il n’existe aucune garantie quant à la possibilité de revendre les parts par l’intermédiaire de la société de gestion. Par conséquent, la revente peut prendre plus de temps que prévu. Selon qu’il s’agisse d’une SCPI à capital fixe ou à capital variable, la revente des parts diffère. Aussi, investir via des SCPI reconnues, capables de proposer des solutions dans tous les types de marchés, peut ainsi s’avérer particulièrement intéressant pour récupérer rapidement ses liquidités.

4 : Voir au-delà du taux de rendement

Le rendement passé des parts dans une SCPI ne garantit pas les résultats futurs. Il est crucial de prendre en compte d’autres indicateurs, tels que la revalorisation des parts, la qualité du patrimoine, la performance antérieure et la résilience aux fluctuations du marché. La meilleure solution reste de s’orienter vers les SCPI qui s’engagent dans l’amélioration continue de leur parc immobilier, plutôt que de se concentrer uniquement sur les rendements actuels.

5 : Se faire conseiller et accompagner par des professionnels

Investir dans la Pierre-Papier peut sembler complexe pour les non-initiés. S’entourer d’experts en gestion de patrimoine peut alors s’avérer extrêmement bénéfique. Ces professionnels aident à sélectionner les SCPI appropriées en fonction du profil, des objectifs et de la situation financière de l’investisseur. Ils ont également pour mission d’accompagner sur les aspects fiscaux et administratifs, pour réduire les risques et maximiser les rendements.

En somme, la Pierre-Papier est une alternative attrayante à l’investissement immobilier traditionnel. Que l’on souhaite se constituer un capital, préparer sa transmission ou générer des revenus complémentaires, la Pierre-Papier et plus particulièrement les SCPI, ont plus d’un atout à offrir.

Sources :

  • https://www.euodia.fr/blog/3-conseils-investir-pierre-papier/
  • https://www.ooinvestir.fr/blog/astuces-pour-investir-en-scpi.html
  • https://placement.meilleurtaux.com/scpi/pierre-papier/#partie1
  • https://www.capital.fr/immobilier/linvestissement-immobilier-deuxieme-placement-prefere-des-francais-1464065

Au début de l’été 2023, vous avez déclaré vos revenus perçus en 2022 à l’administration fiscale. À la réception de leur avis de situation déclarative, certains français ont pu constater qu’ils étaient soit concernés par un remboursement de trop perçu, soit qu’ils devaient s’acquitter d’une somme supplémentaire. Pourquoi existe-t-il un tel écart ? Comment et à quelle date se déroulent les remboursements ? Les experts Valority vous éclairent.

Quelques rappels…

Au début de l’année 2019, entrait en vigueur le prélèvement à la source de l’impôt sur les revenus. Désormais, le montant de l’impôt est déduit chaque mois du salaire des français. La sommes prélevée est calculée selon leur taux d’imposition aussi appelé « taux de prélèvement à la source ». Transmis par l’employeur à l’administration fiscale, ce taux peut être revu à la hausse ou à la baisse par chaque français directement et à tout moment depuis son espace personnel sur le site impot.gouv.

 

Pour autant, le prélèvement à la source n’empêche pas de réaliser sa déclaration annuelle de revenus et cette année, les français avaient jusqu’au 8 juin pour la transmettre. Cette déclaration permet en effet de vérifier et d’actualiser sa situation si besoin, mais aussi de définir le montant définitif de l’impôt en fonction des revenus perçus l’année précédente.

Des écarts constatés

Après avoir effectué leur déclaration, sur leur avis de situation déclarative, certains français ont pu constater qu’ils devaient une somme ou qu’un montant allait leur être remboursé par l’administration fiscale. En effet, si le montant prélevé à la source ne correspond pas au montant définitif fixé par la déclaration, alors des sommes peuvent être imputées ou remboursées.

  • Dans le cas d’un trop-perçu, le remboursement sera effectué soit le 24 juillet soit le 2 août 2023 par chèque ou virement bancaire. Les français concernés par des restitutions de réductions ou des crédits d’impôts sont également éligibles au remboursement de trop-perçu.

  • Dans le cas d’un complément d’impôt à verser, le montant sera prélevé par l’administration fiscale directement sur le compte bancaire à partir du 25 septembre 2023. Celui-ci sera débité en une fois pour les montants inférieurs à 300 euros, ou en 4 fois pour les montants supérieurs. Les français qui ont bénéficié d’une avance de réductions ou de crédits d’impôt trop importants sont également concernés par ce remboursement.

Calendrier des dates importantes

Pour vous aider, voici un récapitulatif des dates clés à retenir :

  • Jusqu’au 8 juin 2023 : envoi des déclarations d’impôts sur les revenus 2022 et réception des avis de situation déclarative.
  • 3 juillet 2023 : date limite de mise à jour des coordonnées bancaires sur l’espace personnel pour le remboursement des trop-perçus.
  • Du 26 juillet au 30 août 2023 : émission des avis d’impôt sur les revenus.
  • 24 juillet ou 2 août 2023 : remboursement des trop-perçus par l’administration fiscale.
  • Jusqu’au 15 septembre 2023 : date limite de mise à jour des coordonnées bancaires sur l’espace personnel pour les prélèvements d’impôt.
  • Dès le 25 septembre puis chaque mois : prélèvement des compléments d’impôts en une ou plusieurs fois.

Les 18-24 ans sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à leur épargne retraite. Une évolution qui peut s’expliquer en partie par un climat tendu, notamment pendant la réforme des retraites, qui aurait généré de l’anxiété chez les jeunes mais aussi de la défiance vis-à-vis du système par répartition.

Les placements financiers attirent une cible jeune et connectée

Des sociétés spécialisées dans les produits d’assurance-vie et de retraite ont en effet constaté une baisse considérable de l’âge moyen de leurs souscripteurs. Cela est en partie dû à la diffusion accrue des contrats en ligne qui attirent une clientèle plus jeune. Les banques, qui ciblent davantage les jeunes populations et notamment les parents d’enfants en bas âge, ont également contribué à la diminution de l’âge moyen des souscriptions. Enfin, les sociétés de placement qui cherchent à démocratiser l’investissement en ligne, attirent naturellement une clientèle de jeunes actifs.

Les produits d’épargne retraite séduisent de plus en plus tôt

On constatait déjà un rajeunissement des épargnants avant même le lancement du nouveau Plan d’épargne retraite (PER) en 2019. L’engouement pour ce type de produit financier ne date donc pas d’hier mais a connu une accélération, porté par plusieurs dispositifs avantageux. Cette tendance se confirme aujourd’hui comme l’indique la Présidente d’Altaprofits, Stellane Cohen, auprès des Échos : « Auparavant, les personnes qui souscrivaient des contrats d’épargne retraite […] avaient entre 45 et 55 ans. Aujourd’hui, ce sont les trentenaires et les quadragénaires qui s’intéressent au plan d’épargne retraite ».

Une nouvelle génération de cracks de la finance

Les jeunes investisseurs en bourse sont de plus en plus nombreux. Selon une étude de SoFia de mars 2022 pour l’Autorité des marchés financiers, les moins de 35 ans représentent 17% des actionnaires, contre 11% en 2019. Cette croissance s’explique en partie par l’arrivée de néobrokers en France, qui ciblent les jeunes investisseurs à travers une manière plus ludique d’investir. Les courtiers soulignent également que cette « gamification » est souvent accompagnée d’une augmentation des connaissances financières. Les jeunes investisseurs seraient en effet plus enclins à se renseigner au préalable via des blogs, des forums ou la presse spécialisée, que les plus de 50 ans.

Crypto-monnaies, blockchain et NFT : dangers ou opportunités pour les investisseurs ?

BtoB Crédit Finance Immobilier

Bitcoin, Ethereum, Solana… Si ces noms ne vous sont pas inconnus, c’est très certainement parce que vous avez déjà eu affaire au concept de crypto-monnaie, que l’AMF définit comme suit : « des actifs numériques virtuels qui reposent sur la technologie de la blockchain à travers un registre décentralisé et un protocole informatique crypté. »

Rappel – Qu’est ce que la crypto-monnaie ?

La crypto-monnaie est indissociable de la blockchain, une révolution technologique qui permet de partager des données de manière totalement sécurisée et anonyme. Lorsqu’on applique cette technologie aux transactions monétaires, elle permet de supprimer les intermédiaires puisque la monnaie n’est plus gérée par des états ou des banques, mais régulée par ladite blockchain.

Comment

On compare souvent la blockchain à un registre qui recense l’ensemble des transactions effectuées et qui les rend publiquement disponibles. Chaque utilisateur a ainsi accès à ce registre et peut prendre connaissance des interactions effectuées, sans pour autant savoir qui a procédé aux transactions puisque ces données sont cryptées. Le système est fait de manière à ce qu’aucune fausse opération ne puisse être réalisée : la blockchain peut par exemple certifier qu’un utilisateur est détenteur de Bitcoins – et valider l’opération – puisqu’il est possible de consulter l’ensemble des transactions de Bitcoins réalisées depuis sa création.

Quel rapport avec les crypto-monnaies ?

Chaque crypto-monnaie possède ainsi sa propre blockchain, c’est-à-dire son propre registre décentralisé. Pour matérialiser cette monnaie et donc pouvoir effectuer des transactions sur la blockchain, on utilise des tokens ou des jetons. Ces derniers peuvent être fongibles ou non-fongibles, c’est-à-dire interchangeables ou non-interchangeables : dans le deuxième cas, on parlera alors de non-fongible tokens ou NFT.

Quelle différence entre fongible et non-fongible ?

Un billet de 10 euros ou un kilo de pommes de terre sont fongibles puisqu’ils peuvent être remplacés, échangés par un autre billet de 10 euros ou un autre kilo de pommes de terre qui sont de même valeur. Une œuvre d’art ou un ticket de concert sont en revanche non-fongibles, puisqu’ils sont uniques et ne peuvent pas être remplacés ou divisés. On dit alors que les NFT, ou jetons non-fongibles, servent de certificats d’authenticité numériques puisqu’ils permettent à leurs détenteurs de justifier de la propriété d’un bien non-fongible.

Crypto-monnaie & NFT : quels usages et opportunités à saisir ?

Si on entend autant parler des crypto-monnaies et de ces fameux NFT, c’est parce que leur champ d’application est quasi infini et qu’ils permettent de s’affranchir de bon nombre d’intermédiaires, mais aussi de bien des contraintes puisque la blockchain offre un système d’autant plus sécurisé. Voici quelques exemples des changements que pourraient engendrer l’utilisation des NFT et de la blockchain au sein de notre société.

  1. Pour les salons, concerts et autres événements sportifs : les billetteries sous forme de NFT permettent de suivre les ventes de manière plus efficace et d’éviter la vente de faux billets.
  2. Dans l’industrie du vin, le détenteur d’un NFT peut choisir de recevoir la bouteille associée à son titre de propriété directement à son domicile ou bien de venir la récupérer plus tard, après que la bouteille a vieilli au sein du domaine.
  3. Les NFT permettent de lutter contre l’exploitation des données personnelles ou l’usurpation d’identité. Puisque n’importe quel document peut être tokénisé sous forme de NFT et que le transfert de données est totalement sécurisé par la blockchain, les documents d’identité sont mieux protégés.
  4. Dans les secteurs logistiques et supply chain, les NFT offrent un gain de temps important mais garantissent surtout l’authenticité des biens et préviennent les contrefaçons par la vérification des origines.
  5. Les technologies brevetées sont protégées sur la blockchain. Toute nouvelle information sur le transfert ou l’utilisation d’un brevet est inscrite sur la blockchain, ce qui rend la mise en place des droits juridiques relatifs à la propriété d’une technologie rapide, transparente et accessible à tous.
  6. L’industrie musicale est également impactée puisque les artistes peuvent tokeniser leurs chansons et leurs albums. Les NFT donnent ainsi accès à des royalties ce qui révolutionne considérablement la manière dont est distribuée la musique.
  7. La propriété d’une parcelle dans un monde virtuel à des fins publicitaires. Certaines grandes marques comme Gucci ont déjà acheté des parcelles dans le Metaverse. La propriété d’une parcelle virtuelle permet aussi l’organisation d’événements digitaux comme des conférences ou des concerts.

Ce ne sont que quelques exemples parmi les milliers d’utilisations que promettent d’offrir ces nouvelles technologies. Aussi, si on peut vite cerner leur potentiel, nombreux sont les experts qui ont également discerné quelques failles majeures…

Crypto-monnaies & NFT : quelles sont les limites ?

Le Haut Conseil pour la stabilité financière (HCSF), institution gouvernementale rattachée au ministère de l’Économie et des Finances, a publié son rapport annuel et consacre une grande partie à ces actifs d‘un nouveau genre. En effet, plusieurs économistes mettent en lumière quelques risques majeurs et invitent à la prudence à l’égard de l’utilisation des crypto-monnaies.

Risque n°1 : la volatilité des marchés

Les crypto-monnaies telles que le Bitcoin ou l’Ethereum ne sont endossées à aucun actif réel comme le dollar par exemple. Contrairement aux stablecoins, la valeur des Bitcoins n’est définie que par le jeu de l’offre et de la demande des investisseurs, ce qui rend ces monnaies très volatiles et donc très incertaines.

Risque n°2 : l’absence d’audit et de contrôle

Si des crypto-actifs sont endossés à des actifs réels comme le stablecoin Tether, l’HCSF a des doutes sur la qualité des réserves financières de la société… Autrement dit, il n’est pas garanti de pouvoir retirer la totalité de ses Tether en euros par exemple. De plus, investir dans les crypto-monnaies demande d’avoir des connaissances accrues en matière d’économie. Si les non-experts ne sont pas toujours en mesure d’en comprendre tous les enjeux et sont parfois victimes de publicités mensongères, les mécanismes destinés à limiter les manipulations du marché et donc à les protéger restent toutefois très limités.

Risque n°3 : les risques opérationnels et techniques

Les technologies associées à la blockchain ne sont pas nécessairement mûres. Ainsi, les erreurs de codes ou de protocoles peuvent engendrer des risques de cyberattaques ou de piratages, et donc des pertes de données ou de capitaux pour les investisseurs. De plus, l’anonymat rendu possible par la blockchain peut entraîner des risques de comportements répréhensibles, comme l’utilisation de fonds illicites.

Risque n°4 : les risques environnementaux

Le traitement des données par la blockchain demande une grande puissance de calcul et implique de fortes dépenses énergétiques. Le minage, procédé qui consiste à veiller au bon fonctionnement de la blockchain en échange d’une rémunération en crypto-actifs, a notamment donné naissance à des fermes entières de minage, extrêmement gourmandes en énergie et très polluantes.

Tous ces risques, exacerbés par l’immaturité du marché et la complexité des applications, ont amené le HCSF à proposer des solutions alternatives, comme par exemple la création d’une monnaie numérique de banque centrale (MNBC), officielle et étatisée.

Sources : blockchainfrance.net – economie.gouv.fr – coinhouse.com – lefigaro.fr – HugoDécrypte (2017) Le Bitcoin, c’est quoi ? Comment en obtenir ? ! Explication – feel-mining.com – ibm.com
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Réforme des retraites : un sujet toujours d’actualité

Finance

Une enquête réalisée par Mercer et YouGov[1] en mars dernier relate l’opinion et les espoirs des Français face à la future réforme des retraites. De plus en plus soucieux pour leur avenir, les Français optent pour plusieurs solutions comme la capitalisation, mais qu’en est-il du PER ?

Des français préoccupés par leur retraite

Les projets de réforme des retraites initiés par Emmanuel Macron font débat depuis plusieurs mois et ont refait surface lors la dernière campagne présidentielle. Bien que la plupart des résultats de cette enquête ne soient pas réellement surprenants, d’autres sont beaucoup plus étonnants et montrent que les Français auraient bien besoin qu’on les informe davantage sur les différents dispositifs de départ à la retraite.

Le système actuel ne semble pas rassurer les Français qui restent majoritairement peu confiants à ce sujet. Cette crainte est en tout cas bien présente chez les personnes interrogées : en effet, 77 % des salariés déclarent être « inquiets » à propos de la retraite et pensent que leur pouvoir d’achat va baisser ou fortement baisser.

 

Cette préoccupation s’explique probablement par le manque de connaissances à propos des différents dispositifs liés à la retraite. Les jeunes âgées de 18 à 24 ans se sentent bien plus concernés que ce que l’on croit : 80 % d’entre eux sont demandeurs d’informations et d’explications à ce sujet. Ils sont d’ailleurs suivis de très près par les 45 – 54 ans (70 %) qui, malgré leur âge, ne semblent pas maîtriser tous les points. Ainsi, l’enquête montre que les personnes interrogées sont peu enclines à préparer leur retraite tôt : 14 % ne savent pas à quel moment s’y prendre et 40 % pensent qu’il faut commencer à la préparer à partir de 50 ans.

 

Quelles sont les mesures souhaitées par les français ?

Dans le classement des mesures pour améliorer et pérenniser le système de retraites, le recul de l’âge du départ à la retraite n’est clairement pas la solution envisagée par les personnes interrogées. En effet, seulement 21 % sont favorables à cette option contre 54 % de défavorables. En deuxième position, on retrouve le développement de l’épargne par capitalisation, qui regroupe 31 % des suffrages, détrôné de peu par l’augmentation du montant des cotisations en cours de carrière qui obtient 32 % des votes.

Actuellement, les Français estiment que les meilleurs moyens pour préparer leur retraite sont :

  1. Être propriétaire de sa résidence principale (jugé important à 85 %)
  2. Adhérer à un plan d’épargne par capitalisation (jugé important à 65 %)
  3. Investir dans l’immobilier (jugé important à 61 %)

Étrangement parmi cette liste, le PER ne semble pas être évoqué. 82 % des personnes interrogées confirment ne pas en avoir entendu parler jusqu’à présent. Pourtant, ce dispositif d’épargne dispose de nombreux avantages.

Le PER : un atout majeur pour préparer sa retraite

En vigueur depuis le 1er octobre 2019, le PER a pour objectif d’inciter les Français à se constituer une épargne pour compléter leurs revenus à la retraite. Plus simple et plus flexible que les anciens dispositifs mis en place, il profite également d’une fiscalité avantageuse dont l’épargnant peut profiter à l’entrée ou à la sortie en capital.

L’épargne accumulée est ainsi débloquée lors du premier jour de la retraite et peut être perçue sous forme de capital et/ou de rente. Le PER regroupe 3 produits que sont : le PER individuel ou PERIN, le PER collectif ou PERCOL, le PER obligatoire/catégoriel ou PERCAT. Ce dispositif est accessible à tous et ne requiert aucune condition particulière, cependant il peut être nécessaire de demander l’avis d’experts afin d’être orienté vers les solutions les plus adaptées.

Cette méthode d’épargne présente 3 avantages majeurs:

  1. C’est un placement à long terme qui permet de faire fructifier son capital
  2. C’est un dispositif qui présente un avantage fiscal important pour l’épargnant
  3. C’est un contrat avec des conditions de déblocages beaucoup plus flexibles

Ce dispositif jugé intéressant par les personnes interrogées qui, après description de plan, sont 66 % à confirmer qu’ils seraient prêts à y contribuer et y consacrer une partie de leur salaire.

[1] 5e édition de leur enquête sur l’épargne retraite et l’épargne salariale en France : Enquête menée en collaboration avec l’institut d’étude YouGov, auprès d’un échantillon de 1.003 salariés en poste, âgés de 18 ans et plus, représentatifs de la population française. L’enquête a été administrée en ligne du 14 au 19 mars 2022.

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Impôts 2022 : quelles échéances vous attendent désormais ?

Finance

Depuis la fin de la campagne de déclaration d’impôt 2022 sur les revenus 2021, d’autres échéances attendent désormais le contribuable jusqu’à la fin de l’année. Avant le départ en vacances, il est important de prendre connaissance des prochaines dates.

Quel est le calendrier fiscal jusqu’à la fin de l’année 2022 ?

  • 25 juillet 2022 : mise en ligne des avis d’imposition. Les envois papiers seront quant à eux effectués durant le courant du mois d’août.
  • Durant l’été : remboursement du trop-plein perçu par l’administration fiscale. Celui-ci peut intervenir pour différents motifs tels qu’un prélèvement à la source trop important en 2021 ou au droit à un crédit ou une réduction d’impôts.
  • 20 septembre : date limite du paiement en ligne de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), 15 septembre pour les paiements en version papier. Les contribuables concernés auront reçu au préalable leur avis d’imposition, avec un paiement à effectuer obligatoirement en ligne au-delà de 300 euros d’impôts.
  • 26 septembre : prélèvement du reste à payer pour les contribuables éligibles. Prélèvement unique si la somme due est inférieure à 300 euros ou en 4 fois entre le 26 septembre et le 27 décembre si celle-ci excède 300 euros.
  • 15 octobre : date limite de paiement pour la taxe foncière, avec un avis d’imposition envoyé 3 semaines à l’avance pour les personnes concernées.
  • 21 novembre : échéance pour le paiement en ligne de la taxe d’habitation. 15 novembre pour les paiements non-dématérialisés. À titre d’information, la taxe d’habitation sera supprimée en 2024.
  • 20 décembre  : acquittement de la taxe d’habitation pour les logements vacants, 15 décembre pour les versions papiers.
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Ouverture du service de déclaration d’impôts 2022

Finance

Ce jeudi 7 avril marque une échéance importante pour tous les contribuables puisqu’il s’agit de l’ouverture du service de déclaration d’impôts 2022. Malgré l’entrée en vigueur du prélèvement à la source, vos revenus de 2021 restent toujours à déclarer.

Qui doit effectuer sa déclaration d’impôts 2022 ?

Tout personne majeure depuis 2021 et dont la résidence et l’activité professionnelle se situent en France, doit déclarer ses revenus de 2021 à partir de ce 7 avril 2022. Les personnes résidant à l’étranger mais dont les revenus sont de nature française, doivent également remplir leurs obligations déclaratives.

Quelles sont les dates de la déclaration d’impôts 2022 ?

Les principales échéances à retenir en 2022 :

  • 7 avril 2022 : ouverture du service de déclaration d’impôt.
  • 19 mai 2022 : limite d’envoi des déclarations papier pour tous les contribuables, peu importe leur lieu de résidence.

Un délai supplémentaire de quelques jours est accordé aux personnes qui effectuent leur déclaration en ligne. Celui-ci varie en fonction du département du résident fiscal.

Limites d’envoi pour les déclarations internet

  • 24 mai 2022 : pour les départements n°01 à 19, ainsi que les non-résidents
  • 31 mai 2022 : pour les départements n°20 à 54 + les 2 départements corses
  • 08 juin 2022 : pour les départements n°50 à 974 et 976

Déclaration d’impôt 2022 : notre accompagnement personnalisé

Afin de vous aider dans le cadre de votre déclaration de revenus, Valority met à votre disposition ses experts en fiscalité. Ils répondront à vos interrogations et optimiseront votre déclaration le cas échéant.

  • Conseils qualitatifs : les informations que vous devrez rassembler et fournir à l’administration fiscale.
  • Analyse de votre situation : les revenus que vous devrez déclarer ou non.
  • Réduction de votre impôt : les charges que vous pourrez déduire du montant de votre impôt en fonction de votre situation.
  • Anticipation des erreurs : les erreurs les plus fréquentes réalisées chaque année sont identifiées afin de vous permettre d’éviter les faux-pas.
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A quoi correspond le remboursement du crédit d’impôt qui sera payé aux contribuables en Janvier ?

Finance Immobilier

Avec plusieurs millions foyers fiscaux concernés, le crédit d’impôt 2022 sera versé par l’administration fiscale le 17 janvier 2022. Les contribuables concernés ont d’ores et déjà reçu un courriel sur leur espace impots.gouv.

Une avance pour préserver le pouvoir d’achat

Par la voie d’un communiqué publié le 10 janvier 2022, le ministère de l’Économie et des finances a annoncé le versement de l’avance de réduction et crédit d’impôt pour le 17 janvier prochain. D’un montant de plus de 5 milliards d’euros, le versement concernera 8,7 millions de foyers fiscaux. Le communiqué précise que l’objectif de l’opération est de « faciliter l’emploi à domicile » et « préserver le pouvoir d’achat des français » dans une période toujours marquée par la crise sanitaire.

Le montant moyen versé lors de cette campagne s’élève ainsi à 605 € par foyer fiscal concerné. L’avance est versée en une fois et « correspond à 60 % du montant total des réductions et crédit d’impôts concernés » indique le communiqué. Ces sommes correspondent aux montants déclarés au printemps 2021 au titre des dépenses de 2020. À noter que les foyers concernés par le versement mais dont les coordonnées bancaires ne sont pas connues du fisc, recevront leur avance par voie postale.

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Crédit d’impôt 2022 : le calendrier

  • Début Janvier 2022 : courriel envoyé aux foyers fiscaux concernés. Consultez votre espace impots.gouv.fr pour en savoir davantage.
  • 17 janvier 2022 : versement de l’avance du crédit d’impôt.
  • Fin janvier 2022 : versement par voie postale pour les contribuables n’ayant pas communiqué leurs informations bancaires.
  • Printemps 2022 : déclaration de revenus, au titre des dépenses engagées en 2021. Le calcul définitif des réductions et crédits d’impôts du contribuable s’effectuera alors.
  • Été 2022 : régularisation effectuée par l’administration fiscale. Elle tiendra compte de l’avance du crédit d’impôt de janvier 2022.
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Impôts : une nouvelle fonctionnalité pour les propriétaires

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Le service de déclaration d’impôts en ligne évolue et propose désormais une nouvelle fonctionnalité aux propriétaires de biens immobiliers. La rubrique « gérer mes biens immobiliers » apparaît ainsi sur le tableau de bord et tend à faciliter les obligations déclaratives des propriétaires fonciers. D’autres améliorations sont d’ores et déjà prévues sur le long terme.


Explications.

Gestion des biens en ligne

Pour accéder à cette nouvelle rubrique, il vous suffit de vous connecter via votre espace personnel sur impots.gouv.fr. La nouvelle fonctionnalité « gérer mes biens immobiliers » vous permet ainsi d’accéder à un récapitulatif de votre patrimoine immobilier, quelle que soit la nature des biens détenus :

  • Appartements, maisons
  • Garages, caves, parking
  • Piscines…


Chaque page permet d’afficher jusqu’à 6 biens détenus et mentionne leurs informations connues alors par l’administration fiscale, telles que la superficie du bien et son adresse par exemple. Pour aller plus loin, le bouton consulter permet d’obtenir des informations plus approfondies quant à la nature du bien détenu : numéro fiscal du bien, lot de copropriété sont d’autres éléments que vous retrouverez grâce à cette nouvelle fonctionnalité. À noter enfin que cette liste de votre patrimoine immobilier est téléchargeable au format tableur.

Bon à savoir : en cas d’opération en cours sur un bien (achat, vente, succession), les informations relatives à celui-ci mettront plusieurs semaines à apparaître sur la plateforme.

D’autres nouveautés dès 2022

Dès l’automne 2022, il sera ainsi possible pour le propriétaire d’effectuer sa déclaration foncière en ligne. Les démarches liées à la taxe d’urbanisme seront par ailleurs regroupées en une seule et unique action à réaliser.

Enfin, les personnes qui réalisent un investissement locatif pourront dès 2023 déclarer leurs locataires ainsi que le montant de leurs loyers perçus dans le cadre de la location. Chaque bien pourra aussi être déclaré en tant que résidence principale ou secondaire.

Nos conseillers experts sont à votre disposition pour la réalisation de l’ensemble de ces démarches.

Sources : 

*Étude Knight Frank, septembre 2021 

**Enquête Ipsos – Equinimo, janvier 2021 

La Minute Patrimoine : Comment impacter sa pression fiscale ?

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